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Toponymie et cartographie localisent Gergovie

 

 

 

 

En 958, le toponyme «Girgia, Egirguia, Iergoia» (Archives départementales du Puy de Dôme, 3 G, armoire 18 sac A4), figure dans un acte de déguerpissement ou de délaissement de possession d’un bien ou alleu situé à «Gergovia».

 

Dès le XIIe siècle, l’abbaye de Saint-André s’installe dans la région de Gergovie-Merdogne-La Roche, sur un lieu habité appelé «in Gergovia» où elle crée une grange (une dépendance) qualifiée de «domus Gergobie et grangia Gergobie». Un bail de 1409 la nomme «domus de Gergoya». (Archives départementales du Puy-de-Dôme série 16 H)

 

En 1539, une transaction met fin à un procès intenté par le seigneur de Merdogne aux habitants du lieu au sujet du pacage sur la montagne de Gergovia. (Archives départementales du Puy-de-Dôme, série L 928).

 

En 1560, l’architecte et archéologue florentin, Gabriel SYMEONI, à la demande de Guillaume Duprat, évêque de Clermont, établit une carte et une description de la Limagne d’Auvergne. Le domaine de Gergovia et le plateau de Gergovia y sont clairement identifiés sous le nom de «Gergoye».

 

La carte de CAYLUS (1692-1765), archéologue et écrivain, mentionne clairement le plateau de Gergovia et le village de Merdogne.

 

Au XVIIIe siècle, François CASSINI (1714-1784) et son fils, Dominique CASSINI (1748-1845), lèvent une carte du royaume très précise qui servira de modèle à la carte d’état-major. La montagne de Gergovia, le domaine de Gergovia et le village de Merdogne y figurent sans ambiguïté.

 

• Prosper Mérimée (1803-1870), Inspecteur des Monuments historiques, abandonne la dénomination latine de Gergovia pour décrire «la montagne de Gergovie».

 

En 1862, le commandant Eugène Stoffel (1821-1907), chargé par l’Empereur Napoléon III de vérifier sur le terrain certains aspects de la campagne de Jules César, identifie et effectue un bornage de ces camps : le Grand Camp sur la Serre d’Orcet et le Petit Camp sur la colline de La Roche Blanche.

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En 1865, le plateau de Gergovie donne son nom au village de Merdogne. Un décret impérial du 11 janvier 1865, consécutif à la demande du curé et des habitants, autorise le village de Merdogne à s’appeler Gergovie.

 

• En 1996, Vincent Guichard, archéologue, directeur du Centre Européen de Recherche Archéologique de Bibracte, au cours de nouvelles fouilles, confirme les travaux de Stoffel. Le mobilier extrait (boulets, traits de catapulte, amphores) atteste que ces ouvrages sont contemporains de la bataille de Gergovie.

            Les fouilles du lac de Sarliève annulent des hypothèses

 

 

• En 52 avant J. C. : le lac de Sarliève n’existait pas. César ne pouvait pas l’évoquer. Les Gaulois, très bons agriculteurs et maîtrisant bien les techniques du drainage des sols humides,  l’avaient asséché au IIème siècle avant J.C.

 

• Suite aux invasions barbares des IV–Ve siècles après J. C,  il se reforma  faute d’entretien du réseau des canaux. Il fut asséché de 1612 à 1625 par l’ingénieur Hollandais Octavio de Strada.

 

• Les fouilles archéologiques, préalables à la construction du Zénith et de la Grande Halle, dans la plaine de Sarliève, le démontrent.

 

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En 2010

Les dernières conclusions des archéologues ne laissent plus aucun doute : la glorieuse forteresse Gauloise se situe bien sur le plateau de Gergovie.

Agrandissement du plateau de GERGOVIE sur la carte de Symeoni (1560)

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