A la Tène ancienne, au pied du plateau de Gergovie, à la Novialle, un habitat était installé sur un léger promontoire. La fouille a dégagé, à côté de structures en creux (fosses, silos), une vaste fosse ovalaire possédant une structure interne et un sol en terre battue : le mobilier céramique très abondant (plus d'une trentaine de vases) est datable de la seconde moitié du IVe siècle avant J.C..

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Au IIIe et IIe siècles, avant J.C. des populations Arvernes vivaient sur les pentes du plateau; leurs traces, essentiellement des tessons de poterie, abondent dans deux terroirs, l'un, près du cimetière de Gergovie, l'autre, autour de la ferme de Gergovia, sans doute le site majeur du peuplement de Gergovie.

Sur le plateau lors des fouilles de Hatt, puis Labrousse, des habitats (IIIe, IIe s. avant J.C.) ont été fouillés dans le secteur du quartier artisannal.

Au Ier siècle avant J.C. on assiste à un phénomène général dans la plaine de la Limagne : celle-ci va perdre de façon rapide, la plus grande partie de sa population. Il ne faut pas en chercher les causes du côté de l'environnement mais dans l'évolution de la société gauloise. C'est alors la grande époque des oppida sur les plateaux basaltiques.

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La durée d'occupation de Gergovie se situe aux alentours des années -70/-60 jusqu'aux deux premières décennies après le changement d'ère environ. L'oppidum a connu son apogée quelques années après la conquête où il sera le siège d'une grande ville. Les romains n'ont pas cherché à détruire le système économique et social gaulois tant qu'ils n'ont pu mettre en place leur propre organisation administrative, d'autant qu'il pouvaient compter sur les chefs gaulois, comme Epadnactos qualifié par César de "grand ami du peuple romain".