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LA PORTE OUEST

    La porte ouest visible aujourd'hui date de l'époque augustéenne, il s'agit d'un ouvrage maçonné au mortier de chaux, technique romaine par excellence, flanqué de constructions annnexes. Signalée par Aucler en 1861, elle sera partiellement dégagée par Brogan et Desforges en 1936 et 1937. A partir de 2004 et jusqu'en 2006 Thomas Pertlwieser, Iris Ott et Yann Deberge ont repris l'étude des vestiges.

 

Une voie aménagée partait de cette porte en direction de l'intérieur de l'oppidum.

Sans doute cette porte gallo-romaine a-t-elle remplacé une ancienne porte gauloise à ailes rentrantes, plus large. Les vestiges de l'aile ouest Ã©tant encore conservés sur une assise de pierres. 

 

Un trait de scorpio (machine de guerre de l'armée romaine), vraisemblablement tiré au moment de la bataille de Gergovie, a été retrouvé planté dans le sol juste en arrière de la porte Augustéenne lors des fouilles 2004- 2006.

Aile rentrante gauloise et trait de scorpio en place.

Photos T.Pertlwieser

Dans les dernières décennies du 1er siècle avant J.C., le secteur de la porte a connu une activité assez importante : présence d'un atelier métallurgique, d'une citerne, d'un puits, de bâtiments. La voie partant de la porte reprend et réaménage peut-être un tracé plus ancien, lié à l'ancienne porte gauloise.

Photos T. Pertlwieser - Rapport 2006 -

La découverte de citernes ou d'aménagements hydroliques et devenue récurente sur l'oppidum de Gergovie. En effet, pratiquement toutes les fouilles ont mis en évidence ce type d'aménagements, sur tous les points du plateau.

Constituées d'un parement en pierres sèches, elles restent parfaitement utilisables plus de 2000 ans après.

Photo ASG

PORTE

REMPART

TERRASSE

Recherches sur les fortifications de l'oppidum, fouille du rempart sud-ouest et de la porte ouest -2007- Y.Derberge, T.Pertlwieser

La porte ouest prise au cerf-volant par B.N. Chagny lors des fouilles de 2004 à 2006.

 Consulter le site internet de Bernard-Noël Chagny :  ICI

Restitution 3D de la porte ouest par Lucien Andrieu:  ICI

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